Un génocide au tribunal La justice internationale et le Rwanda Coll. Contemporaines

Entre avril et juillet 1994, ce sont environ 800 000 tutsis qui ont été tués par leurs voisins hutu.  En novembre 1994, alors que la justice rwandaise est exsangue, l'ONU crée le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le 2 septembre 1998, Jean-Paul Akayesu, bourgmestre de Taba, est condamné à la prison à vie pour le massacre de 2000 tutsis et l'incitation aux viols collectifs : c'est la première fois au monde que le viol est reconnu comme arme génocidaire. Il aura fallu quatre années pour qu'un tribunal international rende un verdict sur l'un des massacres les plus terrifiants de notre histoire contemporaine. En partant du récit de l'enquête et du procès du bourgmestre de Taba, Ornella Rovetta nous livre une analyse approfondie de ce que peut être la justice internationale et nous dit, en somme, la place qu'occupent les génocides dans notre monde contemporain.

INTRODUCTION. LE GENOCIDE AU TRIBUNAL Chapitre premier. UN PROJET DE JUSTICE INTERNATIONALE            Chapitre II. UN BOURGMESTRE DEVANT LE TRIBUNAL D'ARUSHA Chapitre III. UNE JUSTICE INTERNATIONALE FACE A UNE VIOLENCE LOCALE Chapitre IV. JUGER AU NOM DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE Chapitre V. AVRIL 1994 : LES NATIONS UNIES DOS AUX MASSACRES Chapitre VI. NOMMER LE GENOCIDE AU CoeUR DE L'EVENEMENT Chapitre VII. PENSER LE CADRE JURIDIQUE Chapitre VIII. RADIOSCOPIE D'UN TRIBUNAL EN DEBAT Chapitre IX. LE TPIR : UNE HISTOIRE ENCHEVETREE Chapitre X. RECONSTITUER LES FAITS Chapitre XI. TEMOIGNER CONCLUSION. INTERPRETER LE PASSE, JUGER DANS LE PRESENT