L'Inaccessible est toujours bleu Coll. Vertige de la langue

« Le seul conseil que l’on puisse donner à propos de la lecture est de ne demander aucun conseil, de se fier à son intuition, de penser par soi-même, d’en arriver à ses propres conclusions », écrivait Virginia Woolf dans Les Livres tiennent tout seuls sur leurs pieds.
Curiosité pour les autres et passion pour les livres, telles furent les raisons qui m’ont poussée à écrire plus de 400 articles pendant plus de trente  ans. L’Inaccessible est toujours bleu en propose un choix, organisé non par dates mais autour de portraits, d’études plus approfondies, ou de pas-de-côté en direction du théâtre, de l’histoire et de la peinture. Cet ouvrage esquisse de la sorte à la fois un paysage littéraire, celui de la fin du XX^e  siècle et du début du XXI^e, et un paysage intérieur –  car parler des autres, n’est-ce pas aussi parler de soi ?

Marie Étienne est poétesse, romancière et critique littéraire. Après avoir longtemps vécu en Asie du Sud-Est et en Afrique de l’Ouest, elle a travaillé dans le théâtre avec Antoine Vitez et à La Quinzaine littéraire avec Maurice Nadeau. Elle est actuellement rédactrice à la revue En attendant Nadeau. Autrice d’une trentaine de livres, elle a reçu le prix Mallarmé pour Anatolie en 1997, le prix Paul Verlaine de l’Académie française pour Le Livre des recels et Haute Lice et le prix Léopold Sedar Senghor pour l’ensemble de son œuvre, également publiée à l’étranger.