Pourquoi le langage ? Des Inuits à Google Des Inuits à Google Coll. La lettre et l'idée

«  La langue inuit compte plus de mots qu’aucune autre pour désigner la neige.  » «  L’orthographe et la syntaxe sont maltraitées par les SMS.  »  «  On ne peut communiquer sans langage.  »  «  La langue des indiens hopi ne contient aucun mot ou structure grammaticale pour se référer au temps.  »
Partant d’un certain nombre de conceptions erronées liées au langage, aux langues et au français en particulier, Jacques Moeschler propose, sur la base des recherches les plus récentes, une nouvelle image unifiée de la nature du langage. L’ouvrage met en lumière un certain nombre de théories et concepts passionnants mais injustement ignorés ou méconnus. Il tire certaines conséquences de découvertes récentes, et les met en perspectives avec d’autres champs disciplinaires, comme les sciences cognitives, la philosophie du langage, l’informatique appliquée au traitement du langage (traduction automatique par exemple) ou encore les humanités numériques (digital humanities).

Avant-propos. Introduction. PARTIE I. LANGAGE ET COMMUNICATION. 1. Huit idées fausses sur le langage. 2.  Pourquoi le langage n’est pas la communication, et la communication n’est pas le langage  ? 3. Structure et usage du langage. PARTIE II. LANGAGE, SOCIÉTÉ, DISCOURS. 4. La dimension sociale du langage. 5. Langage et discours 6. Usages ordinaires et non ordinaires du langage. 7. Implications : Superpragmatique. Conclusion. Ce que nous savons et ne savons pas encore sur le langage. Bibliographie. Glossaire.

Jacques Moeschler est professeur de linguistique de l’université de Genève. Il est notamment l'auteur d'Introduction à la linguistique contemporaine (Armand Colin, 2018) et Initiation à la linguistique française (Armand Colin, 2015).