Alfred Nobel - Le prix de la Paix Le prix de la Paix Coll. Dunod Graphic

Tout le monde connaît les prix Nobel, mais peu l’homme qui en est à l’origine.
Le Suédois Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, était un industriel puissant. Un  «  Vagabond millionnaire  »,  comme le surnommait Victor Hugo. Un homme curieux  du monde, passionné de  sciences et amateur de poésie. Écartelé  entre  misanthropie et foi en l'humanité,  inventions dévastatrices et désirs de paix. 
Menant une vie solitaire, Alfred Nobel a bâti un empire industriel. Sans héritiers directs, il veut laisser une trace, et peut-être se racheter des morts dont son invention, géniale et redoutable, est responsable.
Son amie, Bertha von Suttner, orientera ses réflexions et l’amènera à s’engager pour la paix.
Par testament, il destinera sa fortune à la création des prix que nous connaissons, dont le prestigieux prix Nobel de la Paix.
Un roman graphique documenté, qui retrace avec humour, souvent, et  gravité,  parfois,  une vie hors du commun, au retentissement international.

1864 : La paisible ville de Stockholm est ébranlée par une explosion. L'usine de la famille Nobel dans la proche banlieue a volé en éclats. Paris, 1875 : Rue de Malakoff, Alfred Nobel, déprimé, passe une petite annonce pour trouver une dame de compagnie. Bertha Kinsky se présente et il l'installe au Grand Hôtel. Il raconte sa jeunesse à Bertha. Enfance souffreteuse à Stockholm. Son père autodidacte et génial invente et fabrique des armes mais ses déboires financiers l’incitent à s'exiler à St-Petersbourg. À 17 ans, Alfred parcourt le monde pour parfaire son éducation littéraire et scientifique. De retour en Suède, il travaille en famille à l'usine de nitroglycérine. Cet explosif a coûté la vie à son jeune frère. Taraudé par cette dangerosité, Alfred cherche à le stabiliser et invente la dynamite en 1866. Retour à Paris, 1875 : Alfred est séduit par Bertha mais elle le repousse gentiment. Il part pour Stockholm faire la démonstration d'une nouvelle invention, la dynamite gomme, qui explose sous l'eau. À son retour, Bertha est repartie pour Vienne. Les deux jeunes gens suivent des chemins divergents. Alfred fait fructifier son invention et implante des usines dans le monde entier ; il est accusé d'espionnage. La dynamite est très recherchée. Il s'enrichit ainsi que ses frères qui exploitent le pétrole caucasien. Solitaire, rêveur, migraineux, souvent déprimé, il préfère son laboratoire au commerce, la littérature à l'armement et pourtant, il inonde le monde de son invention. Bertha quant à elle file le parfait amour avec Artur dont elle s'était éprise auparavant. Ils se marient en cachette et s'exilent en Géorgie. Ils connaissent la misère (la famille du jeune homme les a reniés) et Bertha von Suttner (son nom désormais) publie en 1889 un plaidoyer pour la paix, sous forme de roman. C'est un succès international et le couple peut revenir vivre à Vienne. Paris, 1886 : Deuxième rencontre d'Alfred Nobel et de Bertha. Une amitié épistolaire s'est créée au fil des ans. Le trio fréquente les salons parisiens. Bertha s'intéresse de plus en plus à la cause pacifiste. Berne, 1892 : À Vienne, Bertha crée la société des amis de la Paix pour participer aux Conférences Internationales pour la Paix. Alfred n'est pas encore convaincu du bien-fondé de ces rassemblements. Avec toute sa fougue, Bertha tente de rallier Alfred au mouvement pour la paix.