L'Espagne en crise(s) - Une géopolitique au XXIe siècle Une géopolitique au XXIe siècle Coll. Perspectives géopolitiques

Depuis 2008, l’Espagne est confrontée à une crise économique  profonde qui a révélé les faiblesses du système politique mis en place  en 1975, à la fin de la dictature franquiste. Les réformes nécessaires  pour surmonter les impasses de son modèle de développement  ou le déclin démographique annoncé fragilisent la structure d’un  pouvoir vacillant et discrédité par l’opinion publique.
Entre mouvements « indignés », exacerbation des velléités indépendantistes,  émergence de nouveaux partis, le pays apparaît aujourd’hui  comme un territoire fragmenté et socialement fracturé. Quarante  ans après sa transition démocratique, l’Espagne va-t-elle entrer dans  une nouvelle phase de son histoire ?
Pour saisir ce « moment » collectif crucial pour la société espagnole  et l’ampleur des défis à venir, cette géopolitique de l’Espagne  au XXI^e  siècle propose une grille de lecture inédite et originale pour  construire une vision globale des enjeux européens actuels.

L'engrenage des crises : Promesses et faiblesses de la Transition - La dépression économique et ses conséquences - Attaques spéculatives et ajustements budgétaires - Une immense soif de démocratie - Une société transformée. L'économie au coeur des rivalités politiques : Les excès du tourisme résidentiel, reflet d'une corruption endémique  - Industries et services : un modèle productif en question - Géopolitique de l'eau et de l'agriculture - Des ressources énergétiques rares et disputées - Connecter l'Espagne : des circulations croissantes, des infrastructures critiques -  Une ou des Espagnes ? La fabrique des territoires au 21^e siècle : Madrid laboratoire du parti populaire - Barcelone, fin d'un cycle métropolitain ? - Le Pays basque après ETA : facettes du souverainisme - L'Andalousie, une périphérie en mouvement - L'Espagne et le Monde

Nacima Baron est professeure à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Barbara Loyer est professeure à l’Institut français de Géopolitique (IFG), qu’elle a dirigé de 2011 à 2018, et membre du comité de rédaction de la revue Hérodote.