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Le mouvement social numero 266 varia Coll. MOUVE SOCIAL

Langue : Français

Auteur :

Couverture de l’ouvrage Le mouvement social numero 266 varia
À l’heure où l’économie sociale – ou sociale et solidaire (ESS) – occupe une place croissante dans notre pays, comme l’a montré la loi Hamon en 2014, le dossier du Mouvement social consacré au mouvement coopératif, l’une des trois branches de l’ESS, vient à son heure.
Le mouvement coopératif est d’abord une réponse collective à la révolution industrielle. En France, ses trois principales composantes – la coopération agricole, la coopération de consommation et la coopération de production – font leurs premiers pas au milieu du XIXe siècle et se développent une trentaine d’années plus tard. Elles se dotent alors de structures nationales – Société nationale d’encouragement à l’agriculture (1880), Chambre consultative des associations ouvrières de production (1884), Fédération nationale des coopératives de consommation (FNCC, 1912). Partis et syndicats constituent au même moment des organisations analogues. À l’exception de la coopération agricole, la coopération est un mouvement essentiellement urbain. La coopération de consommation ne cesse d’élargir son influence de la Grande Guerre (900 000 coopérateurs, soit 3,5 millions de personnes avec leur famille) jusqu’aux années 1980, où elle regroupe 3 500 000 adhérents. Le bilan de la coopération de production est beaucoup plus modeste, puisque celle-ci passe de 20 000 à 40 000 personnes durant la même période.
L’histoire du mouvement coopératif est bien plus complexe que ce qu’en retient aujourd’hui sa mémoire. Le socialisme utopique y a son importance, mais il ne doit pas faire oublier celles du catholicisme, du libéralisme et du solidarisme, ce dernier à partir de la fin du XIXe siècle.

Politiser l’économie : les coopératives revisitées
Éditorial. Le mouvement coopératif en France et aux États-Unis : regards croisés, par Michel Dreyfus
« Il ne suffit pas d’être un bon client ». Coopératives et société de consommation dans le Midwest des États-Unis (1917-1940), par Alexia Blin
Consommateurs, coopérateurs et socialistes ? L’Union de Lille (1892-1914), par Collectif Samson [Sylvain Celle, Thomas Chevallier et Vianney Schlegel]
La production des élites en Suisse
Le recrutement des hauts dirigeants d’entreprises suisses (1910-1980), par Isabelle Lucas, Stéphanie Ginalski et Thomas David
Finishing schools. Le déclin des pensionnats internationaux de jeunes filles en Suisse (1950-1970), par Caroline Bertron
Les élites face à la transformation urbaine
Les invasions barbares ou le tramway criminel (Paris, 1872-1914), par Alain Faure
L’empreinte de Jean-Daniel Reynaud, par Patrick Fridenson et Michelle Perrot
Notes de lecture
De l’enseignement technique à la formation des élites économiques
L’inspection générale de l’enseignement technique 1806-1980, de G. Caplat par S. Lembré
Une histoire des instituts universitaires de technologie (IUT), de P. Benoist par S. Orange
L’École des mines de Nancy (ENSMN), 1919-2012. Entre université, grand corps d’État et industrie, de F. Birck par J.-P. Passaqui
Les écoles supérieures de commerce. Sociohistoire d’une entreprise éducative en France, de M. Blanchard par S. Lembré
Tournants industriels
Les entreprises de la chimie en France de 1860 à 1932, de J. Sakudo par H. Joly
La Pharmacie centrale de France : une coopérative pharmaceutique au XIXe siècle et La maison Menier, de la droguerie au chocolat (1816-1869). Aux origines de l’industrie pharmaceutique en France, de N. Sueur par C. Fredj
L’invention du luxe. Histoire de l’industrie horlogère à Genève de 1815 à nos jours, de P.-Y. Donzé par M.-A. Dequidt
Transformations urbaines
Les Paris de l’industrie, 1750-1920, de T. Le Roux (dir.) par S. Chassagne
The Myth of Silent Spring. Rethinking the Origins of American Environmentalism, de C. Montrie par T. Le Roux
Agrandir Paris, 1860-1970, de F. Bourillon et A. Fourcaut (dir.) par S. Effosse
Republicanos y socialistas. El nacimiento de la acción política municipal en Madrid (1891-1909), de S. de Miguel Salanova par J. Moisand
Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français, XXe siècle, d'E. Bellanger, et Nogent-sur-Marne, cité modèle. Histoire d’une banlieue résidentielle aux XIXe-XXe siècles, d’E. Bellanger et J. Moro par J.-L. Pinol
L’université et la ville. Les espaces universitaires et leurs usages en Europe du XIIIe au XXIe siècle, de F. Bourillon, N. Gorochov, B. Noguès et L. Vadelorge (dir.) par D. Tartakowsky
Résumés
Livres reçus.

Revue trimestrielle fondée par Jean Maitron en 1960, puis dirigée de 1971 à 1982 par Madeleine Rebérioux, Le Mouvement social est publié par l’association du même nom, avec le concours du CNRS et avec la collaboration du Centre d’histoire sociale du XXe siècle (ex-Centre de recherche historique des mouvements sociaux et du syndicalisme de l’université Paris-I-CRHMSS), et diffusé avec le concours du Centre national du livre.
Le Mouvement Social rend compte des développements récents de l’histoire sociale : à l’histoire des engagements collectifs et des organisations professionnelles, qui constituait à l’origine sa raison d’être et qui demeure l’un de ses principaux centres d’intérêt, s’ajoutent d’autres approches d’histoire sociale et d’autres champs d’étude : l’histoire du travail et de l’économie, l’histoire sociale du politique et de l’État, l’histoire culturelle et des imaginaires sociaux, celle des rapports de genre, celle, aussi, de l’immigration et de toutes les formes de mobilité. La revue embrasse l’époque contemporaine dans toute son ampleur, des premières années du XIXe siècle au début du XXIe siècle.

Date de parution :

15.5x23.5 cm

Épuisé

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