La marchandisation du travail social : fausses peurs et réalités Fausses peurs et réalités Coll. Santé Social
Auteur : Hardy Jean-Pierre
Les dénonciateurs du néolibéralisme dans le secteur social, abondamment armés pour la critique, ne jouissent pas d’un semblable privilège théorique en ce qui concerne l’œuvre constructive alternative. Le développement de sa propagande ces dernières années peut se résumer à un simple travail d’agitation et de répétition, plus ou moins grandiloquent et invariable. L’ouvrage s’emploie à répondre point par point à cette critique.
État social et néolibéralisme. L’État social a-t-il survécu au néolibéralisme ? Les modèles d’État plus ou moins social. La « marchéisation » dans le secteur sanitaire est-elle préfiguratrice pour le social ? Champs du travail social « canal historique »... « Ça y est, ils l’ont fait ». Social précarisé, social installé et social réalisé. Sur quelques : « Ça y est, ils l’ont fait ! ». La décentralisation. L’ouverture au secteur commercial. La réforme de la tarification. L’évaluation. Les normes comptables anglo-saxonnes. Les CPOM et les GCSMS. L’EPRD. Les appels à projets. L’inflation des normes techniques. La performance. Les agences diverses et variées. La RGPP et le NMP. Les mutations inégales et combinées. Les métamorphoses du monde associatif. Professionnalisation du travail social et désengagement partisan. Dilution des multi-appartenances et de multi-engagements dans une vision collective. Les mutations du « travail militant ». Mutations dans la production et la reproduction de la classe politique. Travail social d’aide à la personne. Y a-t-il un âge d’or du travail social ? Et quand ? L’économie solidaire et travail social d’intérêt collectif. En guise de conclusion provisoire. Histoire et débats sans fins.
Date de parution : 08-2014
Ouvrage de 192 p.
14x22 cm