Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Coll. MétaphysiqueS

Cette question semble réunir à elle seule quelques vertus et tous les péchés que l'on prête à la métaphysique. Certainement insoluble, elle en montre le caractère dépassé voire inepte. Elle indique ce que la métaphysique a d'inévitable, de nécessaire, voire d'ultime. Elle est un noeud de difficultés et de concepts dont les doctrines classiques sont loin d'avoir épuisé tous les possibles et sur lesquels la discussion s'avère encore féconde.

Introduction par Francis Wolff : (Re)faire de la métaphysique ? Première partie : La question1 - Réduction, blocage, déplacement, l'art de disqualifier la question par Élie During et David Rabouin2 - Une typologie des réponses à la question par Frédéric Ferro3 - Une question hybride ? par Francis WolffDeuxième partie : Quelques réponses4 - La réponse faible du théisme par Paul Clavier5 - Question canonique et facticité par Quentin Meillassoux6 - Il n'y a pas de monde vide par Frédéric Nef et Franck Lihoreau7 - Raison suffisante et actualité par Jean-Baptiste RauzyIndex - Bibliographie

Francis Wolff est professeur de philosophie à l'École normale supérieure. Il est l'auteur de divers ouvrages de philosophie ancienne et de philosophie générale, dont Dire le monde (Puf, « Quadrige », 2004) et Notre humanité. D'Aristote aux neurosciences (fayard, 2010).Le groupe MENS (« Métaphysique à l'École normale supérieure ») est un séminaire de recherche formé de chercheurs appartenant à divers courants de la philosophie contemporaine.